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TERRITOIRES

Noisy-le-Grand

Une ville à la pointe
de l’innovation urbaine

Bordée par deux espaces naturels majeurs, la Marne au nord et le bois Saint-Martin au sud, Noisy-le-Grand offre un cadre de vie paisible, tout en jouissant d’une attractivité économique majeure.

Entretien avec Brigitte Marsigny,
Maire de Noisy-le-Grand

Transports, aménagement, économie… Brigitte Marsigny, Maire de Noisy-le-Grand, revient sur les grands axes de la politique de développement durable de la ville.

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Nous avons élaboré
un Schéma Directeur Cyclable qui définit un réseau d’itinéraires continus et hiérarchisés
de plus de 55 km
d’amé­nagements... ”

Comment la Ville a-t-elle entamée sa transition énergétique et écologique ?

Dès 2017, la Ville s’est dotée d’une charte de l’aménagement et de la construction durables dans le but de faire valoir ses attentes en termes de qualité écologique des bâtiments, notamment auprès des différents promoteurs. En 2018, la collectivité s’est engagée dans le diagnostic énergétique de son patrimoine bâti afin d’anticiper les rénovations dans une perspective de neutralité carbone. En 2021, grâce au Bilan d’Émissions de Gaz à Effet de Serre (GES), nous avons réalisé un diagnostic chiffré et engagé un plan d’action pour accélérer la transition énergétique du territoire.

 

Par ailleurs, la Ville mène une politique de protection de la biodiversité et de végétalisation qui lui a valu d’être reconnue Territoire Engagé pour la Nature 2022-2025. Cette politique nous permet d’agir en faveur de l’adaptation au changement climatique plutôt que de se limiter à des politiques d’atténuation. Cela passe par une amélioration des connaissances du territoire afin d’anticiper les crises écologiques, c’est le cas, par exemple, avec des études menées sur les îlots de chaleur urbains.

 

La Ville mène également une politique de gestion graduée des espaces verts, en fonction de leur usage et de la position géographique du site. Ainsi, la tonte des fosses d’arbres, des parcs et des accompagnements de voirie n’est plus effectuée partout de la même façon. L’écopâturage et le fauchage des prairies sont maintenant pratiqués sur des friches ou de larges étendues pour permettre à un plus grand nombre d’espèces de végétaux, d’insectes et d’oiseaux d’y évoluer.

 

Quelles mesures concrètes la Ville a-t-elle déjà mises en place pour réduire ses émissions
de gaz à effet de serre ?

Nous avons fait le choix de réduire les émissions de GES tout en augmentant les capacités de séquestration carbone. Cette stratégie se décompose en trois niveaux. D’un côté nous renforçons
la sobriété et l’efficacité énergétique du patrimoine public (remplacement du parc de luminaire par des LED, schéma directeur du patrimoine bâti, projet d’optimisation de la gestion des fluides via la Smart City et le projet Recital). D’autre part, nous basons notre renouvellement urbain sur les qualités environnementales des nouveaux bâtiments. Enfin, nous menons une stratégie de plantation d’arbres :
nous en avons planté cent quatre-vingt cinq en 2022 et cent quatre-vingt sept au cours à l’hiver 2022-2023. Nous avons créé une charte de l’arbre pour protéger et réglementer le patrimoine végétal et prévoyons la plantation de trois forêts urbaines.   

 

Quelle politique la Ville mène-t-elle afin de réhabiliter les bâtiments existants ?

En 2018, la Ville a fait l’audit des quarante bâtiments les plus consom­mateurs. Depuis, nous mettons en œuvre des investissements plus efficaces pour diminuer leur consommation : rénovation des chaufferies, des réseaux et de terminaux de chauf­fage, rem­pla­ce­ment de menui­series ou encore l’isolation partielle. Ces mesures représen­tent quatre millions d’euros de budget et ont déjà permis l’écono­mie de 5 % des consom­mations de nos bâtiments.

Enfin, la Ville travaille à la sobriété des usages avec le projet RECITAL qui vise à ajuster les dépenses énergétiques aux besoins stricts des usagers. En ce qui concerne la création d’équipements, nous dépassons largement les objectifs réglementaires : le groupe scolaire l’Oiseau Lyre est un bâtiment à énergie positive.

 

La Ville mène-t-elle des projets spécifiques en faveur des transports durables ?

Bien sûr. Tout d’abord, nous avons élaboré un Schéma Directeur Cyclable qui définit un réseau d’itinéraires continus et hiérarchisés de plus de cinquante-cinq km d’aménagements pour un budget estimé à près de 14 700 000 euros sur dix ans, dont 8 millions d’euros pour la part communale. Nous menons également des réflexions sur la mise en œuvre de zones de circulation apaisée dans le cadre d’une stratégie globale de mobilités durables.

Ainsi, l’objectif est de travailler sur le partage de l’espace public, la réduction du trafic de transit et des vitesses dans les zones pavillonnaires. Pour cela, nous avons lancé dès le 1er trimestre 2023 une expérimentation d’évolution du plan de circulation et de nouveaux aménagements pour apaiser le trafic routier dans le quartier des Richardets. Cela permettra également de libérer de l’espace au profit d’autres usages comme les circulations douces, la végétalisation ou encore des jeux pour enfants. Ces mesures s’accompagneront d’un renforcement des zones 30 déjà en place. L’idée est de retrouver un  esprit village où les enfants, comme les adultes pourront se déplacer en toute sécurité. Progressivement, nous souhaitons déployer ces projets sur les autres quartiers de la ville.

 

Qu’en est-il des modes de transport en commun ?

La ville compte trois pôles de gares : la gare de Noisy-le-Grand Mont d’Est (RER A), la gare de Noisy-Champs (RER A et la future gare des lignes 15 et 16 du Grand Paris Express) et la gare des Yvris (RER E). Il est donc indispensable de traiter l’intermodalité de ces gares afin de faciliter l’usage des transports collectifs et encourager le rabattement par des modes alternatifs à la voiture particulière.

Enfin, nous étudions l’accessibilité à des modes alternatifs à la voiture particulière dans le futur pôle de la gare de Noisy-Champs qui accueillera les lignes 15 et 16 du Grand Paris Express. Nous  prévoyons l’aménagement d’une voie propre aux bus pour accéder à la gare, de nombreuses liaisons piétonnes, de pistes cyclables de qualité pour relier la gare depuis les différents quartiers de Noisy-le-Grand et les communes environnantes, ainsi qu’environ mille cinq cent places de stationnement vélos.

 

Menez-vous en parallèle des projets de développement pour accompagner la transformation
des acteurs économiques du territoire ?

Nous menons plusieurs types d’actions. Nous comptons revaloriser le site du Mont d’Est, qui est l’un des principaux pôles tertiaires de l’est parisien. Différents projets sont prévus, par exemple le réaménagement des espaces publics avec un volet biodiversité, la déminéralisation et le développement de modes de déplacement doux. De plus, un Projet Partenarial d’Aména­gement va regrouper tous les grands acteurs du territoire. Il permettra de réhabiliter les ensembles tertiaires et d’améliorer les circulations et la logistique sur l’ensemble du site. Nous voulons impliquer les entre­prises du territoire dans des projets innovants et durables. La création d’un HUB est notamment prévue, afin d’expérimenter, en partenariat avec des entreprises, des solutions innovantes pour accélérer la trans­formation écologique.

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Retrouvez l'intégralité du dossier consacré à Noisy-le-Grand

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