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TERRITOIRES

Métropole Toulon Provence Méditerranée

Le territoire « béni des dieux »

Toulon Provence Méditerranée dispose d’un patrimoine terrestre naturel et paysager exceptionnel, doublé d’une richesse littorale remarquable : favoriser leur pérennité est un objectif qui mobilise la Métropole et ses partenaires.

Entretien avec Jean-Pierre Giran,
Président de la Métropole Toulon Provence Méditerranée, Maire d’Hyères

Transversale, la transition écologique soutient les stratégies de développement mises en place par Toulon Provence Méditerranée, comme en attestent le projet emblématique du Contrat de Baie de la rade de Toulon ou l’engagement collectif en faveur des productions locales, des circuits courts et de la lutte contre le gaspillage alimentaire. L’enjeu, pour les collectivités et leurs partenaires, est de préserver ce territoire « béni des dieux », pour les décennies
et siècles à venir.

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« Nous avons la chance de disposer d’un territoire exceptionnel que je qualifie souvent comme étant “béni des dieux” »

Quelle est la place de la transition écologique dans le projet de territoire adopté par la Métropole Toulon Provence Méditerranée en 2021 ?

Vivre sur un territoire nécessite de disposer évidemment en premier lieu d’un logement, d’y avoir un emploi, des écoles pour les enfants, une offre culturelle et sportive de qualité mais aussi, bien sûr, un cadre de vie agréable et préservé. Et c’est cet équilibre global que nous avons souhaité concilier dans le contrat métropolitain auquel vous faites référence. S’agissant de la transition écologique, elle constitue le premier axe de nos réflexions car, par définition, elle est transversale et soutient le reste de l’édifice territorial.

Pouvons-nous évoquer les projets les plus emblématiques mis en place dans ce cadre ?

Ils sont nombreux et difficiles à hiérarchiser mais, par exemple, j’attache une grande importance au Contrat de Baie de la rade de Toulon et des Îles d’Or. Cette Méditerranée qui nous a permis de vivre depuis des millénaires et qui offre aujourd’hui encore des débouchés économiques grâce à la filière navale à Toulon, à la pisciculture à La Seyne-sur-Mer ou au tourisme bien sûr et particulièrement à Hyères ; cette Méditerranée doit être absolument protégée. Et le Contrat de Baie est une démarche globale d’amélioration constante de la qualité des eaux et de lutte contre les pollutions qui associe autant la Métropole que la Marine ou l’Ifremer. Je souhaite également mettre en avant notre engagement très fort en faveur des productions locales, des circuits courts et de la lutte contre le gaspillage alimentaire. Nous nous sommes lancés très tôt dans les démarches vertueuses du PAT (projet alimentaire territorial) et je suis très fier que notre territoire soit labellisé niveau 2 aujourd’hui. Cela montre l’engagement très fort de tous, en lien avec, notamment, nos partenaires institutionnels, les acteurs de la restauration collective, notre Chambre d’Agriculture du Var et le tissu associatif local.

 

Comment concilier développement durable et tourisme ?

Nous avons la chance de disposer d’un territoire exceptionnel que je qualifie souvent comme étant « béni des dieux ». Mais c’est le cas, objectivement ! Pour Hyères par exemple, les Salins côtoient des sites archéologiques majeurs de l’Antiquité tandis que la Villa Noailles - œuvre moderniste de Mallet-Stevens des années 20 - accueille aujourd’hui un festival de mode à rayonnement mondial. Mais tout ceci nous oblige vis-à-vis des générations futures, car accueillir des touristes de la France et du monde entier, tout au long de l’année, demande une organisation certaine. C’est pour cela, aussi, qu’une opération Grand Site est mise en œuvre depuis 2019 sur la presqu’île de Giens, que notre faune et notre flore sont particulièrement protégées dans le cadre du Parc national de Port-Cros, que le port de Toulon est en cours d’électrification pour mieux accueillir les ferries et bateaux de croisière, que nous avons régulé, durant l’été, l’accueil des visiteurs à Porquerolles et enfin réussi à y amener l’eau courante, grâce à une conduite sous-marine, alors qu’elle était desservie par un bateau citerne, en particulier en été, depuis des décennies.

 

Quel territoire souhaitez-vous transmettre aux générations futures ?

Un territoire, comme je le disais, le plus préservé possible. Cela dépend de nous tous, et donc, par conséquent aussi de l’État. Je pense notamment au fabuleux double tombolo de Hyères tout à fait unique qui doit être absolument pré­servé de l’érosion par la construction d’une digue sous-marine. Il y a urgence mais, à ce jour, rien n’a encore été autorisé par le gouvernement. C’est donc une responsabilité collective qui nous incombe à tous, collectivités, Parc national ou État pour préserver notre territoire pour les décennies et siècles à venir.

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Retrouvez l'intégralité du dossier consacré à la Métropole Toulon Provence Méditerranée

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